Dans une décision poignante, le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies a annoncé la suspension temporaire de la distribution de l'aide alimentaire dans le nord de la bande de Gaza, une région déchirée par le "chaos et la violence". Cette annonce intervient après une série d'incidents, dont des pillages de camions et des tirs "visant les livraisons humanitaires".
Le PAM avait déjà cessé d'envoyer de l'aide alimentaire il y a trois semaines, après qu'un camion de l'ONU a été touché lors d'une frappe israélienne dans le nord de Gaza. Malgré la reprise des livraisons dimanche dernier, la situation s'est détériorée, les camions étant la cible de pillages et de tirs, comme l'a indiqué un communiqué de l'AFP citant le PAM.
La décision de suspendre l'aide alimentaire intervient dans un contexte où la région est plongée dans un état de "chaos total et de violence", selon le communiqué. Cette situation critique souligne l'urgence de trouver une solution à la crise humanitaire qui sévit dans la bande de Gaza depuis plusieurs mois.
Parallèlement à cette annonce, le Conseil de sécurité de l'ONU est le théâtre d'un autre bras de fer diplomatique. Les pays arabes ont soumis une résolution exigeant un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza. Cependant, les États-Unis ont introduit une résolution concurrente soutenant un cessez-le-feu temporaire, arguant que cela contribuerait à créer les conditions nécessaires pour une cessation durable des hostilités.
La proposition américaine soulève des préoccupations en Israël, notamment en raison de sa référence au "déplacement forcé" et de son lien entre la libération des otages et la paix de la population civile de Gaza. De plus, le projet de résolution évoque l'interdiction des zones tampons entre Gaza et Israël, ce qui pourrait entraîner une réduction temporaire ou permanente de la superficie de la bande de Gaza.
Les tensions au sein du Conseil de sécurité mettent en lumière les divergences d'opinion sur la manière de mettre fin au conflit et de garantir la sécurité des civils dans la région. Alors que la situation humanitaire continue de se détériorer à Gaza, l'issue des délibérations à l'ONU demeure incertaine, laissant planer l'espoir d'une résolution rapide pour soulager les souffrances des habitants de la bande de Gaza.
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