Belyounech, surnommé le "Village de pêcheur caché" ou encore la "petite Italie", a longtemps été considéré comme un fragment de paradis, tant sur terre que sous les flots.
Cependant, le 22 février, les autorités ont pris une décision qui a bouleversé la tranquillité de ce coin pittoresque. Par une simple sommation verbale, les résidents de la plage "Fabrica" ont été contraints de quitter les lieux dans un délai de 72 heures. Cette annonce abrupte, sans préavis ni consultations préalables, a semé le chaos parmi la population locale.
Ces demeures, érigées sans autorisation légale sur ce qui est désigné comme des "propriétés non titrées", ont été condamnées à la démolition. Pourtant, cette évacuation, bien qu'attendue compte tenu des événements récents à Imsouane, a pris de court les habitants et a suscité leur indignation.
L'économie informelle de Belyounech s'était en effet solidement établie au fil des ans, notamment sur ces terrains côtiers potentiellement revendiqués par l'État. La précipitation avec laquelle cette décision a été annoncée a exacerbé les tensions et la frustration parmi la population locale.
De ce fait, une question lancinante se pose : pourquoi ces constructions ont-elles été tolérées si elles n'étaient pas légales sur le littoral ? Cette situation laisse désormais ces familles démunies, confrontées à un avenir incertain.
Face à cette réalité déchirante, l'espoir demeure que les autorités trouveront une solution équitable pour aider les personnes qui ont perdu leur foyer. Il est crucial que des mesures appropriées soient mises en place pour soutenir ces familles dans cette période difficile.
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