Le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, a déclaré jeudi au Caire qu'il y avait des "progrès" dans les discussions sur la normalisation des relations entre Israël et l'Arabie saoudite, une fois que la situation dans la bande de Gaza serait résolue. Détails.
"Nous avons réalisé de bons progrès, surtout au cours de ce dernier mois. Il y a encore du travail à accomplir, mais je pense que les progrès sont bons, concrets, et que nous nous approchons du moment où nous pourrons avoir des accords", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.
Blinken a souligné que cet accord représenterait une opportunité historique non seulement pour les deux pays, mais aussi pour la région dans son ensemble.
Cette déclaration fait suite à la visite du secrétaire d'État américain en Arabie saoudite, où il s'est entretenu avec le prince héritier Mohammed ben Salmane. Les discussions ont porté sur le conflit à Gaza ainsi que sur les relations bilatérales entre les États-Unis et le royaume.
Un responsable anonyme du département d'État américain a précisé qu'il restait encore quelques questions à résoudre entre les États-Unis et l'Arabie saoudite pour parvenir à un accord. Cependant, aucun détail supplémentaire n'a été fourni sur ces questions en suspens.
Les États-Unis mènent une intense activité diplomatique pour encourager la reconstruction de Gaza une fois le conflit terminé, ainsi que pour promouvoir la normalisation des relations entre Israël et ses voisins arabes.
L'Arabie saoudite, en tant que poids lourd régional, n'a pas encore rejoint les accords d'Abraham de 2020, qui ont vu Bahreïn, les Émirats arabes unis et le Maroc établir des liens officiels avec Israël. Riyad a conditionné toute normalisation des relations avec Israël à la création d'un État palestinien, une perspective rejetée par Israël.
Blinken a souligné que pour parvenir à la normalisation entre l'Arabie saoudite et Israël, des décisions "difficiles" devraient être prises par le gouvernement israélien, notamment en progressant vers une solution à deux États.
Le secrétaire d'État américain a également affirmé que les États-Unis n'envisageaient pas un retour à la situation préalable au conflit du 7 octobre, date de l'attaque du Hamas contre Israël. Il a souligné la nécessité d'un véritable engagement envers la résolution du conflit israélo-palestinien pour avancer vers la normalisation régionale.
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