Le Conseil de sécurité des Nations unies a été le théâtre d'un nouveau bras de fer diplomatique le vendredi 22 mars, la Russie et la Chine ont opposé leur veto à une résolution américaine visant à instaurer un "cessez-le-feu immédiat" dans la bande de Gaza. Cette décision met en évidence les profondes divisions au sein de la communauté internationale sur la manière de résoudre le conflit israélo-palestinien qui a déjà coûté la vie à des milliers de civils et a dévasté la région.
Le projet de résolution, porté par les États-Unis et soutenu par d'autres pays occidentaux tels que la France et le Royaume-Uni, mettait l'accent sur la nécessité urgente de protéger les civils et de fournir une assistance humanitaire vitale à la population de Gaza. Cependant, la Russie et la Chine ont rejeté le texte, le qualifiant de partial et manquant de clarté.
L'ambassadeur russe adjoint à l'ONU, Dmitry Polyanskiy, a déclaré que la Russie ne pouvait pas accepter un texte qui ne demandait pas explicitement un cessez-le-feu immédiat. De même, l'ambassadeur chinois, Zhang Jun, a reproché aux États-Unis de proposer un projet de résolution qui, selon lui, favorisait implicitement la poursuite des hostilités.
Cette décision de veto a suscité des réactions mitigées parmi les membres du Conseil de sécurité. Certains ont exprimé leur frustration face au manque de progrès dans la résolution du conflit à Gaza, tandis que d'autres ont soutenu la Russie et la Chine, affirmant que le projet de résolution américain était biaisé en faveur d'Israël.
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