Le Polisario est responsable des sévices infligés aux enfants à travers des actes d'exploitation impitoyable. Détails.
Suite à la requête émise par le Maroc au sein du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, visant à mettre fin aux pratiques de recrutement d’enfants soldats et à engager des poursuites judiciaires à la rencontre de ceux qui recrutent ces derniers, des défenseurs des droits de l’homme ont également sollicité la poursuite des responsables ayant perpétré de graves violations à l’égard des enfants dans les camps de Tindouf sous l’égide des milices du Polisario.
Dans cette optique, Ramadan Masoud, à la tête de l'Association sahraouie pour la défense des droits de l'homme à Madrid, a déclaré que « l'initiative émanant de Rabat devant le Conseil de paix et de sécurité africain constitue une démarche salutaire visant à exposer les transgressions touchant la jeunesse en Afrique dans son ensemble, avec une focalisation particulière sur les camps de Tindouf. Cela témoigne également le leadership du Maroc dans la sphère de la protection des droits de l'homme et des droits de l'enfant."
De sa part, Mohamed Salem Abdel Fattah, président de l’Observatoire sahraoui des médias et des droits de l’homme, a déclaré que "les enfants dans les camps de Tindouf restent exposés aux pratiques les plus indignes, violant leurs droits les plus fondamentaux tels qu'énoncés dans les conventions et traités internationaux relatifs à cette catégorie." Il a expliqué que ces pratiques incluent l'implication des enfants des camps et leur enrôlement dans des camps d'entraînement liés au front séparatiste sous prétexte d'éducation, les exposant à un discours précoce de violence et de haine.
Il faut noter bien que selon la Cour pénale internationale, « Le recrutement et l’utilisation d’enfants âgés de moins de 15 ans comme soldats sont interdits par le droit international humanitaire – conventionnel et coutumier – et sont définis comme des crimes de guerre »
Le président de l'Observatoire sahraoui des médias et des droits de l'homme a rajouté que, devant le retrait de l'État algérien de ses responsabilités envers les habitants des camps de Tindouf et son refus d'appliquer sa juridiction sur son territoire national, ainsi que sa violation des traités internationaux signés et ratifiés, et étant donné l'incapacité des organisations internationales concernées à mettre fin aux souffrances des enfants de Tindouf, il devient impératif de recourir à la justice internationale pour mettre un terme à ces pratiques et tenir tous les responsables, qu'ils soient directement ou indirectement impliqués, pour les juger.
L’interrogation cruciale est : En l'absence de changement, quelles actions pouvons-nous entreprendre pour mettre fin à ces crimes de guerre ?
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