Donald Trump a remporté une série de victoires lors des primaires républicaines samedi dernier, se rapprochant davantage de devenir le candidat du parti pour l'élection de novembre, tout en attaquant son probable adversaire Joe Biden. Détails.
L'ancien président a remporté de manière décisive les caucus du Missouri, du Michigan et de l'Idaho, poursuivant ainsi son balayage des États jusqu'à présent.
Lors d'un rassemblement en Virginie, M. Trump, âgé de 77 ans, a déclaré à ses partisans qu'il était "sur une trajectoire vers la nomination républicaine". Il est en bonne voie de la sécuriser dès la semaine prochaine.
Nikki Haley, ancienne gouverneure de Caroline du Sud et dernière rivale de Trump, recherche toujours sa première victoire et ne semble pas avoir une voie claire vers la nomination, compte tenu de l'avance considérable de Trump.
Selon CBS News, le partenaire américain de la BBC, il est projeté que Trump remporte tous les délégués disponibles au Missouri et en Idaho, ainsi que tous ceux restants au Michigan. Jusqu'à présent, Trump a sécurisé 247 délégués républicains, selon CBS, bien plus que les 24 de Mme Haley.
À Richmond, en Virginie, des milliers de personnes ont fait la queue pendant des heures pour entendre M. Trump parler. Il a promis de "gagner gros" le mardi suivant, lorsque 15 États choisiront leur candidat présidentiel, une journée qui pourrait le placer à portée de main de la nomination.
"C'est incroyable, les chiffres que nous avons aujourd'hui", a-t-il déclaré à la foule.
Cependant, son discours en Virginie, tout comme lors d'un événement antérieur en Caroline du Nord, s'est largement concentré sur la migration à la frontière entre les États-Unis et le Mexique, un message qui semble bien résonner avec sa base. Dans plus d'une douzaine d'entretiens avec la BBC samedi, ses partisans ont affirmé que cette question était l'une de leurs principales préoccupations.
Un sondage du New York Times et de Siena publié samedi a révélé que 48% des électeurs américains soutiendraient Trump dans un match hypothétique contre Biden, contre 43% pour le président actuel. Il a également montré un fort niveau de mécontentement à l'égard de Biden dans les deux partis.
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