Selon les résultats préliminaires publiés le dimanche 17 mars 2024 par la Commission électorale centrale de Russie (CEC), le président Vladimir Poutine arrive en tête de l'élection présidentielle russe avec 87,33% des votes, après le dépouillement de 51,42% des bulletins de vote.
Les élections en Russie ont débuté le mercredi 15 mars 2024 et se dérouleront sur une période de trois jours. Selon les résultats du dépouillement de la moitié des bulletins de vote (51,42%), il semble très probable que Vladimir Poutine remporte sans surprise un cinquième mandat et qu'il reste au Kremlin jusqu'en 2030. Cette hausse n'est pas surprenante étant donné la façon dont il a éliminé toute concurrence. En effet, aucun des trois autres candidats en compétition n'était véritablement un rival pour celui qui est au pouvoir depuis 2000.
Le président est confronté à trois candidats peu influents que sont Leonid Sloutski représentant du (Parti libéral-démocrate de Russie), de sa part Vladislav Davankov qui représente (Parti du Nouveau Peuple) et Nikolaï Kharitonov, candidat du (Parti Communiste). Mais aucun d'eux ne s'oppose à l'offensive en Ukraine ni à la répression qui a récemment atteint un sommet avec la mort en prison mi-février du principal opposant, Alexeï Navalny, lequel sa veuve, Loulia Navalnaïa a juré de poursuivre son combat tout en appelant les Russes à manifester leur mécontentement en votant pour tout candidat, sauf Poutine.
Poutine a déclaré "Les résultats de l'élection témoignent de la confiance des citoyens du pays et de leur espoir que nous ferons tout ce qui est prévu"
Ila affirmé que son pays ne céderait pas à "l'intimidation" ou à "l'écrasement", suite à deux années de conflit en Ukraine et de tensions avec les pays Occidentaux.
L'équipe d'Alexeï Navalny a rapidement réagi à la réélection de Vladimir Poutine, déclarant que le score obtenu par ce dernier n'a "pas de lien avec la réalité"
De sa part, la Pologne a déclaré le dimanche dans un communiqué que l'élection présidentielle russe ne répondait pas aux critères de légitimité, de liberté et d'équité. Elle a également souligné que le vote s'était tenu dans un climat de répression sévère, notamment dans les régions occupées de l'Ukraine, ce qui constituait une violation du droit international.
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