Israël a répondu de manière "mesurée" aux attaques de drones et de missiles perpétrées par l'Iran contre son territoire le 13 avril dernier. Tandis que Téhéran cherche à minimiser les effets de cette riposte, les explosions entendues près de la ville d'Ispahan, où se trouvent des sites militaires sensibles, attestent d'une réponse israélienne.
Selon les premiers rapports, des habitants de la région ont ressenti des secousses importantes, initialement confondues avec un séisme. Les agences iraniennes évoquent trois explosions près de la base aérienne à Ispahan, tandis que la défense aérienne aurait été activée en réponse à la présence possible de drones ennemis. Cette réaction s'inscrit dans le contexte des tensions croissantes entre les deux pays, exacerbées par des attaques récentes.
Malgré les déclarations iraniennes minimisant l'ampleur des dégâts, des sources indiquent que des "minidrones" pourraient avoir été utilisés dans cette riposte, évitant ainsi une escalade majeure. Israël, de son côté, reste discret quant à la confirmation de son implication, adoptant une stratégie de communication prudente pour "ne pas aggraver" la situation régionale.
Les réactions internationales ne se sont pas fait attendre. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a appelé à la retenue, soulignant que les installations nucléaires ne devraient jamais être prises pour cible. De nombreux acteurs internationaux, dont l'Union européenne et la Chine, ont exprimé leur préoccupation et appelé à une désescalade.
En réponse à ces événements, des mesures de sécurité ont été renforcées, notamment par l'ambassade américaine en Israël, qui a recommandé à ses employés de limiter leurs déplacements. De même, l'Australie a exhorté ses ressortissants à quitter la région en raison d'une menace accrue de représailles militaires et d'attaques terroristes.
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