L’inachèvement de la constitution du bureau de la chambre des représentants, prévue le début de cette semaine, a reculé la séance de l’exposition du bilan périodique du gouvernement, conformément aux dispositions constitutionnelles, notamment l'article 101.
L’information est publiée par le journal Alahdath-Almaghribya, dans son édition du mercredi 17 avril 2024, qui a mentionné qu’il s’est basé sur un courrier, mis à sa disposition, signé par Rachid Talbi Alalami, président de la chambre des représentants, dans lequel M. Alalami demande au président du gouvernement d’ajourner cette séance. Ainsi qu’il a indiqué que, selon les révélations mises en sa possessions, le chef du gouvernement était sur le point de présenter un rapport bien détaillé concernant chaque secteur ministériel en engageant des débats, au sein des deux chambres, suscitant l’interaction des membres du gouvernement, avant que la séance soit ajournée après qu’elle était programmé demain mercredi.
Le journal a mis l’accent, dans son article, sur l’incapacité des assemblées tenues par le président élu de la chambre des représentants et les présidents des groupes et groupements parlementaires à aboutir à un accord pour renouveler les structures de la chambre en raison du rattachement du groupe socialiste (ichtirrakais), attribué à l’opposition ittihadie, à la présidence de la commission de justice, législation et droits de l’homme. Au-delà, l’opposition se rattache tjrs à la préservation du bureau actuel dérogatoire au principe de la représentation relative.
En outre, l’article a indiqué que le bureau de la chambre des représentants compte 13 membres présidé par un chef, ce qui permet à l’opposition de former sa représentation seulement avec 3 membres. Ça veut dire que l’Union Socialiste et le Mouvement Populaire s’approprieront de la vice-présidence alors que le parti du Progrès et du Socialisme s’octroiera la fonction de comptable comme il est prévu dans l’article 62 de la constitution qui insiste sur l’élection des membres du bureau sur la base du principe de la représentation relative de chaque groupe. Le non-respect de ce principe ôte la légitimité à l’ancienne composition qui a occupé le conseil durant la moitié de la première session, ce qui est signalé par la cour constitutionnelle lors de sa lecture du règlement intérieure de la chambre des représentants.
Le journal a évoqué que la cour constitutionnelle a appuyé la présence de la majorité en appelant à la diminution de la représentation oppositionnelle dans le bureau de la chambre des représentants, formé de président, 8 vice-présidents, 2 comptables et 3 secrétaires, de même, les membres du bureau sont élus à la lumière de la représentation relative de chaque groupe, en vertu des dispositions de l’article 62 de la constitution. D’ailleurs, il a mentionné que lorsque Talbi L’Alami rejoint l’opinion de la cour constitutionnelle en affirmant que le bureau se constituera en s'appuyant sur la constitution, et au cas de n’arriver pas à un consensus, il sera procédé au vote. Apparemment, jusqu’au milieu de cette semaine, cette crise est toujours en stagnation abstraction faite du Rassemblement National des Indépendants qui a réussi à nommer Mohamed Ghayat vice-président en laissant son poste de chef du groupe représentatif de R.N.I à son collègue Mohamed Chouki qui a cédé, à son tour, son poste de président de la commission du finance et développement économique à son confrère du parti, Lehcen Alsaadi.
La tension suscitée par l’ambition de l’Union Socialiste des Forces Populaires à présider la commission de la justice et législation, à la place du mouvement populaire, a accentué d’avantage la crise au sein de la chambre des représentants. En même temps, les autres groupes parlementaires, y compris ceux faisant partie de la majorité gouvernementale, n’ont pas encore trancher la nomination des chefs de leurs groupes tel que le parti Authenticité et Modernité qui cherche à changer sa présidence du groupe.
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