La tension entre Israël et le Hezbollah a atteint un nouveau pic aujourd'hui après l'annonce par l'armée israélienne de l'assassinat de Sami Taleb Abdullah, un haut dirigeant du Hezbollah, lors d'une attaque aérienne menée dans le sud du Liban. Détails.
En représailles, le Hezbollah a lancé une salve de plus de 170 missiles depuis le sud du Liban vers le nord d'Israël, ciblant les régions de Galilée, le nord de la vallée du Jourdain, le Golan syrien occupé, ainsi que les fermes de Chebaa et les collines de Kfar Shuba occupées· Cette attaque marque le plus grand nombre de missiles lancés par le Hezbollah en une seule journée depuis le 8 octobre de l'année précédente·
L'armée israélienne a confirmé que plusieurs incendies ont éclaté dans le nord du pays à la suite de la chute de certains de ces missiles· Les forces israéliennes de défense ont intercepté plusieurs projectiles, mais certains ont réussi à atteindre diverses cibles· La défense civile israélienne a mobilisé 21 équipes de pompiers et 8 avions pour tenter de maîtriser les incendies·
Le Hezbollah a revendiqué la responsabilité de l'attaque en précisant avoir visé plusieurs sites stratégiques israéliens, notamment l'usine de production militaire Blasan dans la colonie de Sa'sa, le quartier général du corps nord à la base de Ein Zeitim, la base de réserve du corps nord à Ammiad, le dépôt de munitions à la base de Meron, ainsi que divers postes de surveillance et de gestion des opérations aériennes·
Par ailleurs, les médias israéliens ont rapporté que des sirènes d'alerte ont retenti dans plusieurs localités du nord, y compris Safed et Tibériade, marquant la première fois depuis octobre dernier que ces régions ont été ainsi ciblées· Les autorités locales israéliennes ont recommandé aux habitants de ces zones de rester à proximité des abris et des lieux sûrs·
Cet échange de feu intense entre le Hezbollah et Israël intervient dans un contexte de vives tensions régionales, rappelant la fragilité de la trêve relative observée ces derniers mois· La communauté internationale appelle à la retenue, craignant une escalade supplémentaire dans cette région déjà volatile·
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