Le groupe libanais Hezbollah a déclaré avoir lancé plus de 200 roquettes vers plusieurs bases militaires en Israël en représailles à une frappe qui a tué l’un de ses hauts commandants. Détails.
L’attaque menée, le jeudi, par ce groupe militant soutenu par l’Iran, est l'une des plus importantes depuis plusieurs mois de conflit le long de la frontière libano-israélienne, les tensions ayant atteint un point critique ces dernières semaines.
L’armée israélienne n’a pas immédiatement commenté l’attaque. Mercredi, elle avait reconnu avoir tué Mohammad Naameh Nasser, chef de l’une des trois divisions régionales du Hezbollah dans le sud du Liban, la veille. Quelques heures plus tard, le Hezbollah a lancé des salves de roquettes Katyusha et Falaq, équipées de têtes lourdes, vers le nord d’Israël et le plateau du Golan occupé. Les tirs se sont poursuivis jeudi.
Mercredi, le Hezbollah avait déjà tiré une centaine de roquettes contre des positions militaires israéliennes, quelques heures après avoir annoncé la mort du commandant Mohammed Neemeh Nasser. L’armée israélienne a confirmé avoir tué le commandant de l’unité du Hezbollah, et responsable des tirs sur le territoire israélien occupée depuis le sud-ouest du Liban.
Il s’agissait du troisième haut chef militaire tué dans le sud du Liban depuis le début des violences entre le parti pro-iranien et Israël le 8 octobre. Ces violences ont causé la mort d’au moins 494 personnes au Liban, dont environ 95 civils et une majorité de combattants du Hezbollah. Du côté israélien, au moins 15 soldats et 11 civils ont été tués, selon les autorités. Des dizaines de milliers d’habitants ont été déplacés de part et d’autre de la frontière en raison des combats incessants.
@AP
Enregistrer un commentaire