Quelque 400 migrants, de jeunes et de mineurs, en provenance de villes marocaines variées, ainsi que de pays voisins du Maghreb, du Moyen-Orient et d'Afrique subsaharienne, ont franchi les barrières de sécurité érigées près de Bab Sebta.
Cette opération faisait suite à un appel largement relayé sur les réseaux sociaux, sous les signes « Rendez-vous le 15/9 » et « 15/9 Fnideq – Sebta » avaient circulé, incitant à une mobilisation massive.
Ce passage, inattendu par son ampleur, a marqué une nouvelle tentative de traversée collective vers l’enclave espagnole, porte d'entrée convoitée pour ceux cherchant à rejoindre l'Europe.
Les premières images de l'incident montrent une foule déferlante, désespérée, avançant malgré les barrières. Une scène qui, bien qu'impressionnante, est loin d’être inédite pour cette région marocaine devenue l’un des principaux points de passage vers l’Europe.
Les forces de l'ordre marocaines, habituées à de telles situations, ont réagi rapidement, mais face à la détermination des migrants, certains ont pu franchir les premières lignes de défense. De l’autre côté, les autorités espagnoles, sur le qui-vive, ont renforcé leur dispositif avec des unités supplémentaires, visibles depuis les hauteurs de Bab Sebta.
Dans les rues de Fnideq, les habitants regardent ces événements d'un œil habitué, mais non sans une certaine inquiétude.
Fnideq est redevenue, une fois encore, un carrefour où se rencontrent espoir et désespoir, sous le regard attentif des frontières européennes.
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