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Liban : les frappes israéliennes font plus de 350 morts, une nouvelle escalade de violence

Le Liban a vécu l'une de ses journées les plus sanglantes ce lundi, alors que des frappes aériennes israéliennes massives ont secoué le sud et l'est du pays, causant la mort de plus de 350 personnes, dont de nombreux enfants, et blessant plus d'un millier d'autres. Détails.


Les frappes, décrites comme les plus intenses depuis près d'un an, ont transformé plusieurs villes libanaises en champs de ruines, forçant des milliers de familles à fuir leurs foyers. "C'est un massacre, une catastrophe humanitaire", s'indigne Jamal Badrane, médecin à l'hôpital du Secours populaire de Nabatiyé. "Nous avons été bombardés alors que nous évacuions des blessés."

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a exprimé sa "très sérieuse inquiétude" face à l'escalade de la violence et à la montée des pertes civiles. "La situation est extrêmement préoccupante", a-t-il déclaré, appelant à une cessation immédiate des hostilités pour éviter une spirale incontrôlable dans la région.

Une "opération militaire" à grande échelle

L'armée israélienne a annoncé avoir frappé plus de 1 300 cibles en 24 heures, visant principalement des positions du Hezbollah. Selon le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, le Hezbollah vit sa "semaine la plus difficile depuis sa création en 1982", l'armée ayant "neutralisé des dizaines de milliers de roquettes et de munitions".

En réponse, le Hezbollah a intensifié ses tirs de roquettes sur le nord d'Israël, touchant pour la première fois la région de Haïfa et faisant retentir les sirènes d'alerte dans plusieurs villes. "Je n'ai pas peur pour moi, mais pour mes trois enfants", témoigne Ofer Levy, un résident de Kiryat Motzkin, décrivant une atmosphère de terreur dans les zones proches de la frontière libanaise.

Réactions internationales 

Face à cette montée des tensions, la communauté internationale redoute un embrasement généralisé. L'Égypte a appelé à une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU pour "mettre fin à la dangereuse escalade israélienne", tandis que la Turquie et l'Irak ont accusé Israël de vouloir "mener toute la région au chaos". Le président iranien a également condamné ces frappes, qualifiant les actions d'Israël de tentative "d'élargir le conflit".

De son côté, le président américain Joe Biden a réaffirmé son engagement en faveur d'une désescalade, alors que les États-Unis ont conseillé à leurs ressortissants de quitter le Liban. La France, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, a également demandé une intervention internationale pour prévenir un conflit régional de grande ampleur.

Les affrontements actuels, couplés aux répercussions de la guerre à Gaza, plongent le Liban dans une crise humanitaire sans précédent. Des milliers de personnes déplacées affluent vers Beyrouth et Saïda, fuyant les zones de combat. Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a dénoncé "un plan de destruction" orchestré par Israël, tout en appelant la communauté internationale à agir pour "éviter une catastrophe encore plus grande".

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