Après des mois de violences et d’incertitudes, un accord inédit entre Israël et le Hezbollah offre l’espoir d’une trêve au Liban. Encadré par la communauté internationale, ce cessez-le-feu repose sur une mise en œuvre délicate et des concessions mutuelles encore fragiles. Détails.
Israël et le Hezbollah ont accepté un accord de cessez-le-feu sous la médiation de la communauté internationale. Annoncé par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu le 26 novembre 2024, cet accord vise à instaurer une trêve de 60 jours, offrant un répit aux civils libanais touchés par les violences.
L’accord stipule que le Hezbollah déplacera ses forces militaires au nord du fleuve Litani, conformément à la résolution 1701 de l’ONU. En retour, Israël se retirera progressivement du sud du Liban, laissant la place à l’armée libanaise et à la Force intérimaire des Nations Unies (FINUL) pour assurer la sécurité de la région. Cependant, Israël conserve son droit de survoler le Liban et d’attaquer des cibles stratégiques liées au Hezbollah si ce dernier enfreint l’accord, notamment par le réarmement ou des attaques contre Israël.
La mise en œuvre de cet accord reste fragile. Bien que soutenu par les États-Unis et la France, il suscite des interrogations, notamment sur la capacité du Liban à imposer un contrôle strict sur ses factions internes, et sur la méfiance du Hezbollah quant à l’engagement israélien. La supervision par la FINUL sera cruciale pour garantir le respect de la trêve.
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